« J’ai grandi sur la piste de Bruson. »

Son père travaillait sur les pistes, sa mère servait au restaurant : Justin Murisier, 30 ans, a tout naturellement commencé sa carrière de skieur au cœur de son village natal de Bruson. Il se remémore ses débuts.

Bruson dans le val de Bagnes : c’est là, dans cette petite station de sports d’hiver située en face de Verbier, que Justin Murisier a grandi. Le capital sympathie du Valaisan est l’un des plus élevés au sein de l’équipe suisse de ski. Tout a commencé ici, à Bruson, à quelques centaines de mètres d’altitude au-dessus du village : « Ma mère aidait ma grand-mère à tenir son restaurant de montagne. Mon père travaillait sur les pistes. Bref, j’ai grandi sur la piste de Bruson. Nous y passions le plus clair de notre temps, presque toujours à ski. À un moment donné, ma sœur et moi nous sommes inscrits au club de ski. Tout s’est fait très naturellement. »

Justin murisier, le skieur de Bruson, à l’arrivée d’une course de coupe du monde.

Ce naturel montre que le ski et les sports d’hiver en général sont omniprésents dans le val de Bagnes. « Mon père était aussi membre du club de ski mais c’est le succès de mon cousin William Besse qui a eu la plus grande influence. » Également originaire de Bruson, William Besse a remporté quatre victoires en Coupe du Monde, dont une descente du Lauberhorn, dans les années 90.

Une réorientation vers les disciplines de vitesse.

Cela explique sans doute aussi que Justin Murisier, comme son cousin, s’intéresse de plus en plus aux disciplines de vitesse. Auparavant, il était principalement connu en tant que spécialiste du slalom géant. En 2021, il a multiplié les participations à des descentes et, à la fin de la saison, il a été sacré champion suisse de super-G.L’hiver 2022 a, en revanche, mal commencé pour lui : il a dû interrompre son entraînement au Chili en raison de douleurs dorsales et se faire opérer d’une hernie discale. Il a donc manqué les courses de Sölden, mais a pu commencer la saison fin novembre en Amérique du Nord.

Il pourra défendre son titre de champion de Suisse à domicile en mars 2023, puisque les courses auront lieu à Verbier. Murisier a déjà annoncé que les médailles ne seront pas au centre de ses préoccupations à ce moment-là. « C’est génial que ma région accueille ces championnats. Ma famille sera au bord de la piste. De même que beaucoup d’amis qui n’ont pas pu venir à une course de Coupe du Monde en hiver. Mais j’espère aussi profiter du championnat et pouvoir simplement me détendre. »

« Verbier sort du lot. »

Si Justin Murisier parcourt le monde pendant des mois en hiver, il est toujours très fier de sa région d’origine, Verbier et Bruson. « L’hiver, Verbier sort du lot des stations. On y trouve des pistes de bosses, des parcours plus faciles, des possibilités de freeride… On a l’embarras du choix. Sans compter ses fameux bars et restaurants où faire la fête en soirée », dit-il en riant. Et de préciser aussitôt qu’il ne pourra évidemment pas profiter de l’après-ski pendant la saison.

Murisier selbst ist vor allem gegen Ende des Winters auf den heimischen Pisten anzutreffen. Dann fährt er gerne nicht um Weltcuppunkte, sondern einfach zum Spass. «Erstens klingt dann die Saison ab, es hat mehr Platz. Und am Morgen ist die Qualität der Schneedecke immer noch hervorragend, am Mittag kann ich auf der Terrasse eines Restaurants in der Sonne essen, ohne zu frieren.» Dies, wie Murisier anfügt, vor dem Panorama mit mehreren Viertausendern, die sich majestätisch am Horizont abzeichnen.

En tant que skieur, Justin Murisier a appris à connaître les vallées et les montagnes des Alpes. Outre les paysages de carte postale, ce qu’il apprécie dans sa région natale, ce sont les gens. « Au premier abord, les Valaisans peuvent sembler un peu rustiques. Mais les touristes sont de toute évidence aussi sensibles à notre hospitalité, si bien qu’ils reviennent de saison en saison. »

Texte: Ringier en acollaboration avec Valais/Wallis Promotion Droits photo: Sven Thomann / blick

Publication: janvier 2023

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