
Hiver 2021-22
Thierry
Thierry Cardis
Prénom : Thierry
Nom : Cardis
Date de naissance : 29.08.1981
Origine : Monthey
Métier : Souffleur de verre
A savoir : Thierry Cardis, propriétaire de la Verrerie Cardis à Monthey, réalise à la fois des ouvrages techniques pour les laboratoires chimiques, et des ouvrages d’artisanat. Avec sa maman, à qui il a transmis sa passion, ils réalisent des bijoux en verre colorés qui sont disponibles dans son atelier.
Lieu préféré : Salanfe où il aime aller pêcher aux lueurs de l’aube et admirer la nature qui se transforme au fil des mois
Souffler du verre, un rêve d’enfant qui devient réalité pour Thierry Cardis.
Son métier, Thierry Cardis, l’a choisi enfant, des étoiles pleins les yeux. Fasciné par la démonstration d’un souffleur de verre sur un marché, l’idée ne le quitte plus. Après plusieurs stages, il se découvre une véritable passion pour le verre et se lance dans un apprentissage à Bâle : « ça m’a passionné et je me suis dit que c’était ça que je voulais faire. C’est parti comme ça. » Aucun diplôme de souffleur de verre n’existe en Suisse. Il doit donc se rendre en Allemagne plusieurs mois par année pour compléter sa formation. Son CFC de souffleur de verre en poche, il travaille, dans un premier temps, à Neuchâtel ; puis nostalgique de son Valais natal et souhaitant se rapprocher de sa famille, il ouvre sa propre verrerie à Monthey en 2007. Habitué au travail technique exigé par les laboratoires pharmaceutiques, la recherche, la chimie ou l’industrie, il aime aussi utiliser son savoir-faire pour réaliser des produits artisanaux : « J’adore faire de la technique pour les laboratoires et aussi des pièces pour le spatial et puis, j’apprécie aussi de créer de l’artisanat pour varier un peu et être moins rigide. » Une année, à Noël, il offre à sa mère un collier de perles en verre soufflé qu’il a conçu spécialement pour elle. Fascinée par la technique et les possibilités infinies qu’offrent le travail du verre, elle se forme, elle aussi, aux exigences particulières du verre en suivant des cours sur la fabrication des perles de verre. A deux, ils imaginent et confectionnent des bijoux uniques dans leur atelier de Monthey. Depuis 2020, les produits de la Verrerie Cardis sont certifiés marque Valais. Le Valais compte très peu de verreries et avoir un souffleur de verre à proximité est un atout, à la fois pour les entreprises qui utilisent des pièces en verre mais aussi pour les particuliers qui souhaitent offrir des cadeaux originaux et personnalisés à leurs proches.
Christophe
Christophe Bonvin
Prénom : Christophe
Nom : Bonvin
Date de naissance : 14.04.1965
Origine : Sion
Métier : Gestionnaire de la clientèle privée & fondateur du club Vins Emotions
A savoir : La Charte Grain Noble ConfidenCiel a été créée en 1996 pour assurer le succès des vins surmaturés valaisans. Elle regroupe 30 encaveurs qui s’engagent à respecter les dix points du règlement pour produire un vin doux et liquoreux de grande qualité. Le climat joue un rôle prépondérant dans le respect de ces critères. Des matins humides et des après-midis ensoleillés sont indispensables aux vins doux. Avec ses 300 jours d’ensoleillement par année, le Valais est un lieu de prédilection à l’élaboration de ces vins surmaturés.
Lieu préféré : Le rocher de la Barme à Verbier, un des nombreux sites d’escalade en Valais, où il a eu la chance de côtoyer les célèbres grimpeurs Patrick Edlinger et Dave Graham.
L’ancien footballeur, Christophe Bonvin, partage sa passion du vin depuis plus de 20 ans.
Il y a 20 ans, après sa retraite sportive, Christophe Bonvin, muni de bouteilles de vin et d’un panier de pique-nique rempli de produits délicieux, partageait déjà sa passion du vin avec ses proches. Désormais, il continue ses activités de manière professionnelle auprès de Bonvin 1858. Avec les températures qui rafraichissent et la plupart des vendanges achevées, la période semble calme pour les viticulteurs. C’est sans compter sur les vendanges tardives. La récolte des raisins flétris, sucrés par la pourriture noble, le botrytis, sont en cours. Au Celliers de Sion, l’œnoparc des Maisons Bonvin et Varone où l’ancien sportif travaille désormais, les amateurs de douceurs sont invités à déguster, tous les jours, plusieurs variétés de ces vin surmaturés. Que ce soit avec la Cuvée St-Eloi récoltée, chaque année, le 1er décembre, ou avec la Cuvée 1858 Or – vin respectant la charte Grain Noble ConfidenCiel – les surmaturés des Celliers de Sion sont prêts à éveiller les papilles des plus exigeants. Le secret de Christophe Bonvin pour savourer ces vins d’épicuriens ? Toujours avoir un petit bout de pain et du bleu à porter de main. Le combo parfait pour un petit encas ! Quand il n’est pas occupé à mettre en valeur le vin, ce passionné aime se promener et admirer les paysages bucoliques valaisans : « On peut se faire plaisir tous les jours en Valais puisqu’on a juste à ouvrir les yeux. » Muni d’un bon verre de vin surmaturé, les paysages en seront d’autant plus féériques.
Yann
Yann Bouduban
Prénom : Yann
Nom : Bouduban
Date de naissance : 26.05.1992
Origine : Conthey
Métier : Fondateur d’Helveski
A savoir : Helveski est une académie de sports de neige de compétition fondée par des champions olympiques et des experts du ski, opérant en Chine depuis 2018. Sa mission est d’exporter l’expertise suisse en matière d’entraînement sportif pour le ski et de proposer des formations de référence en termes de qualité et d’efficacité dans ce domaine. Helveski a d’ailleurs été choisi par le gouvernement chinois pour préparer des athlètes chinois aux Jeux Olympiques de Pékin 2022. Une démarche qui permet de faire connaître le savoir-faire valaisan en matière de sports de neige en Chine, un pays qui compte déjà 12 millions de skieurs.
Lieu préféré : L’alpage de Mase, où enfant, il passait ses vacances, pour une déconnexion totale tout en se recentrant sur l’essentiel.
Helveski, fondée par Yann Bouduban, permet à des amateurs et sportifs chinois d’apprendre le ski en Chine et en Valais.
Originaire de Conthey, Yann Bouduban passe, chaque année, quelques mois à Chongli, en Chine afin de former et de coacher une clientèle sportive, adepte de performances et de sensations de glisse. Tout commence en 2015 lors de son premier voyage en Chine. Il se lie d’amitié avec un collègue chinois et décide, avec son aide, d’implanter Helveski dans l’Empire du Milieu. Bien que le ski soit devenu très populaire en Chine et suscite un engouement certain, grâce à l’aide et la promotion du gouvernement, ce dernier n’est plus vraiment perçu comme un simple hobby. D’ailleurs, Yann Bouduban le relève « une grande partie des Chinois pratiquent le ski comme un travail et sont sans cesse à la recherche de performances. C’est aussi une façon pour eux de se démarquer ». Très vite, il se rend compte que les Chinois utilisent aussi le ski comme but de voyage : ils organisent leur voyage par eux-mêmes et découvrent le monde grâce aux pistes de ski. Parallèlement, Helveski se développe en Suisse et accueille, à l’occasion de camps de ski, des jeunes venus de Chine souhaitant découvrir le ski et son atmosphère si particulière lorsqu’il est pratiqué en montagne. Car, bien que la Chine possède d’impressionnants domaines skiables, il existe aussi des « ski dômes » qui permettent de skier en toute saison mais qui sont bien loin de recréer l’ambiance hivernale valaisanne. « Ici, en Valais, on transpire le ski » sourit le jeune entrepreneur. C’est aussi pour cette raison que l’avenir d’Helveski sera valaisan. En effet, pour Yann, le but est de faire découvrir les bienfaits des montagnes, de créer une communauté de skieurs chinois qui auront ensuite envie de voyager de destinations en destinations en goûtant aux joies du sport de glisse. Et pour lui, cela signifie un retour « à la maison », dans son terrain de jeux favoris que sont les montagnes valaisannes.
Raphaëlle
Raphaëlle Luisier
Prénom : Raphaëlle
Nom : Luisier
Date de naissance : 18.06.1982
Origine : Fully
Métier : Bioinformaticienne et chercheuse dans le domaine des méthodes informatiques pour l’analyse intégrative des données génomiques, d’imagerie et numériques
A savoir : Raphaëlle Luisier est chercheuse à l'Institut de recherche Idiap, où elle dirige le groupe Génomique et informatique de santé. Ses compétences englobent la génomique, la bio-informatique, la biologie de l'ARN, les neurosciences, la science des données et la visualisation des données. Ses intérêts de recherche sont centrés sur le développement de modèles informatiques et de méthodes statistiques permettant d'interpréter des ensembles de données complexes afin de répondre à des questions biologiques liées à des troubles humains.
Lieu préféré : Le bourg de Saillon et le pont à Farinet
Dans son laboratoire de l’Idiap, à Martigny, Raphaëlle Luisier cherche un traitement efficace contre la maladie de Charcot.
La jeune femme a pour objectif de trouver une thérapie pour lutter contre la sclérose latérale amyotrophique (SLA), également connue sous le nom de maladie de Charcot, qui est une maladie dégénérative touchant les motoneurones. A terme, les muscles s'affaiblissent et l'individu se retrouve peu à peu paralysé. Aucun traitement efficace n'est malheureusement connu à ce jour. C'est pourquoi, Raphaëlle Luisier a à cœur de poursuivre sa recherche dans le domaine. Depuis toute petite, la chercheuse est attirée par les sciences et les chiffres. Avec sa nature curieuse, la jeune Fulliéraine se laisse très vite tenter par un parcours scientifique et la recherche. Après avoir pensé que « la recherche scientifique n’était réservée qu’à l’élite », elle découvre la liberté de l’exploration de la recherche à l’EPFL de Lausanne puis effectue son master en Australie, où elle oscille entre découvertes scientifiques (bio-informatique) et explorations touristiques. A son retour, la jeune femme entreprend un doctorat en bio-informatique à Bâle, chez Novartis, avant de s’envoler pour Londres pour un post-doctorat en neuroscience. C’est là qu’elle va rencontrer son « partenaire scientifique ». Avec lui, elle va travailler sur les cellules neuronales et faire une découverte capitale dans la compréhension du fonctionnement de la sclérose latérale amyotrophique. En effet, ils sont les premiers à mettre en évidence des troubles liés à l’ARNm durant le développement des cellules motrices responsables de la SLA, bien avant que celles-ci ne deviennent malades. Après 5 ans de vie londonienne, la chercheuse et son compagnon de vie ressentent le désir de rentrer en Valais et de s’y investir. Ayant toujours suivi les activités de l’Idiap, Raphaëlle saisit l’occasion d’un recrutement pour venir s’installer en Valais et retrouver son village d’origine. Depuis bientôt deux ans, la jeune maman a retrouvé la nature valaisanne qu’elle aime tant, se rend au travail à vélo et fait découvrir ses balades favorites à ses deux enfants : « la qualité de vie en Valais est incroyable et je me réjouis de l’automne valaisan ». Elle souhaite créer une identité Idiap, propre à l’institut, en parallèle de l’EPFL et se réjouit que la politique valaisanne investisse dans le domaine de l’innovation. L’avenir, elle le voit à l’Idiap où elle souhaite établir son propre laboratoire. L’institut de recherche lui offre une liberté totale pour ses recherches et cela est très précieux pour Raphaëlle, qui tient à son indépendance.
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