Les freetracks sont des pistes signalées et sécurisées, mais non préparées. Elles s’adressent à des freeriders aguerris, fans de poudreuse, qui ne prennent toutefois pas de risques inconsidérés. À Verbier-Nendaz, Zinal et Zermatt, les amoureux de freeride trouveront dans un cadre sécurisé paysages immaculés, pentes abruptes, poudreuse fraîche et surtout le tant convoité pic d’adrénaline. Ceux qui le souhaitent peuvent se familiariser avec les détecteurs de victimes d’avalanches (DVA) dans les Safety Parks. Le Valais en dénombre trois: à Verbier, Zinal et Les Crosets.

Paul-Victor Amaudruz, chef des pistes chez Téléverbier S.A. et guide de montagne chez Les Guides de Verbier:

«Il n’y a rien de mieux que de laisser une trace dans la poudreuse lorsqu'il a fraichement neigé. Je suis né dans les montagnes et je vis pour le ski. La sécurité de mes clients et de nos hôtes est ma priorité, que ce soit en tant que guide de montagne ou sur les pistes. Pour moi, le sentiment de liberté signifie de pouvoir lâcher prise, et ceci est notamment possible lorsque je me sens en sécurité. Les itinéraires à ski balisés offrent précisément cette combinaison: l’adrénaline, la liberté de skier dans une neige poudreuse d’une piste non-préparée tout en évoluant sur un terrain sécurisé.»

Il savait déjà en 1985, à l’âge de 4 ans, qu’un jour il voudrait remporter la légendaire Patrouille des Glaciers. En 2010, il établit avec ses coéquipiers le record du parcours. Cet objectif était ancré dans sa tête dès le départ. Même maintenant que le garde-frontière s’est retiré des championnats, il ne renonce pas pour autant à la course valaisanne. En 2016, il a initié aux sommets de 4000 mètres deux athlètes chinois peu expérimentés aux conditions de la haute montagne. Il les a finalement accompagnés lors de la Patrouille.

Florent Troillet, champion de ski-alpinisme et vainqueur de la Patrouille des Glaciers:

«La Patrouille des Glaciers est l’une des courses de ski-alpinisme les plus dures au monde. Tout participant doit être en pleine forme, autant physiquement que mentalement. À un moment donné, lorsque le corps est poussé dans ses limites, la motivation d’atteindre le but fixé et le souhait de franchir la ligne d’arrivée deviennent un défi mental. Un entraînement sérieux et régulier est indispensable à une bonne préparation.»

Les descentes de rêve valaisannes offrent aux skieurs des moments sans fin de pur bonheur. Les descentes peuvent s’étendre sur 25 km non-stop, sans devoir reprendre un seul remonte-pente. La glisse requiert une certaine condition physique, mais elle apporte surtout beaucoup de plaisir. C’est parti, sur les plus belles pistes, des plus hauts sommets jusqu’au fond des vallées : pistes de carving fantastiques, pentes raides exigeantes, descentes à toute allure. Seuls les nombreux et magnifiques refuges le long des pistes arrêtent les skieurs.